POINTE DE JARDEHEU - ANSE ST MARTIN

Carte d'identité du site

Commune(s) DIGULLEVILLE (50), OMONVILLE-LA-PETITE (50), OMONVILLE-LA-ROGUE (50)

Surface protégée : 150.83 hectares

Unité littorale : PRESQU'ILE DE LA HAGUE

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Unité littorale

L’anse Saint Martin offre le panorama le plus harmonieux de la Hague. Ce petit golfe de la Manche, situé sur les communes de Digulleville, Omonville-la-Petite et Saint-Germain-des-Vaux est un endroit très étonnant. Protégé des grands vents, il alterne sable, cordons de galets et estran rocheux. C’est aussi un paradis pour les zoologistes. A l’extrémité Ouest de l’anse, voici une autre sorte de bijou : deux jetées courtes et trapues y encadrent Port Racine, qui se dit le plus petit de France.

Sur ce site de la Pointe de Jardeheu ; le Conservatoire du littoral a acheté en 1994 le manoir du Tourp. Le Tourp est une ancienne ferme seigneuriale de la Manche du XVéme et XVIIème siècle.

Ce patrimoine bâti a fait l’objet de travaux important consistant à consolider les murs et les fondations et à rénover la charpente. Ce patrimoine architectural est un bel exemple de restauration qui a su être réhabilité dans le respect des matériaux ancestraux. Inauguré le 28 mars 2002, le Manoir du Tourp-Maison de la Hague est ouvert au public. C’est un espace patrimonial à vocation culturelle, artistique et pédagogique. Chacun peut s’y promener librement et y découvrir le cochonnier, la chapelle, la boulangerie, le colombier, le jardin et la médiathèque.

La maison de la Hague est aussi, et avant tout, avec sa médiathèque un véritable lieu de référence pour les curieux et les amoureux de la Hague et du Cotentin.

Aussi, à près de 900 mètres du manoir, la ferme de la Cotentine. Datant du XVIII e siècle, elle était vouée à disparaître, rongée par la végétation. Au début de la seconde Guerre mondiale, la ferme, situait en en bordure de mer, était considérée comme position stratégique. Une fois ses habitants expulsés, elle fut réquisitionnée et occupée par l’armée allemande. Ce bâtiment, situé près du sentier des douaniers d’Omonville-la-Rogue, était encore habité par une famille de fermiers au début des années 1940. En 1991, le Conservatoire du littoral devient propriétaire de cette bâtisse en perdition. Et en 2000, la décision a été prise de remettre ces ruines en valeur afin de garder le témoignage du passé mais aussi de les rendre accessibles en toute sécurité aux randonneurs qui empruntent le GR 233. Les ruines de la ferme de la Cotentine ont acceuilli des chantiers de bénévoles locaux.

Sur la commune d’Omonville-la-Rogue dans la roselière a été inventorié des espèces d’amphibiens intéressantes tel que le triton palmé et du triton alpestre. Ce dernier se caractérise par son apparence bleuâtre et sa face ventrale orange vif. De taille adultes les mâles ont une longueur comprise entre 70 et 95 millimètres, alors que celles des femelles est de 80 à 110 millimètres. Durant la vie du triton il y a deux phases, la première étant terrestre (hiver) puis la seconde, aquatique (printemps/été).

L'anse Saint-Martin abrite une grande population d'Ormes, rares dans le reste de la Hague, mais gravement atteints par la graphiose. La graphiose est une maladie causé par un champignon transmis à l’arbre par un coléoptère, le Scolyte, qui va déformer l’écorce jusqu’à le tuer.

Sur la grève, on trouve des choux marins et des herbiers de zostères, puis sur les pelouses aérohalines rases de l’armérie maritime, petit œillet marin à fleurs roses en têtes denses et arrondies de juin à août. Aussi, sur la commune d’Omonville la Rogue, existe une roselière, non loin du Port du hâble. Cette zone humide est visible du bord des galets. L’espèce principalement présente est le roseau « Phragmite australis » qui est une espèce commune, très grande, robuste et vivace. Il forme des massifs très étendus grâce à ses rhizomes. Il peut atteindre 3,50 mètres de hauteur. Les feuilles sont persistantes en hiver, vert grisâtres. Il fleurit de août jusqu’à novembre avec une panicule de 10 à 30 cm.

Le site fait partie des sites d’intervention du Conservatoire du littoral. Les terrains acquis sont remis en gestion au Syndicat mixte des espaces littoraux de la Manche (SyMEL). Un garde du littoral est affecté à ce site. Il a en charge le gardiennage, l'entretien et le suivi scientifique, ainsi que les relations avec les usagers locaux. (http://www.symel.fr/)

La Pointe de Jardeheu dispose de mesure de préservation depuis 2005, date à laquelle a été rédigé le 1er plan de gestion. Il s’agit d’un document cadre, un guide, donnant les orientations d’aménagements et de gestion pour protéger ce site naturel. L'objectif de gestion de ce site est l’entretien par le pâturage. Les alentours et les ruines de la ferme de la Cotentine est principalement pâturé par des animaux permettant ainsi de contenir les fougères et les ajoncs, et de maintenir une végétation rase favorable à une plus grande diversité floristique. Les animaux utilisés ici sont de races locales : Ânes du Cotentin, Chèvres communes de l’Ouest (ou Chèvre des fossés) et Moutons roussins. Ce sont des animaux rustiques adaptés au climat et à la végétation de la Hague

La restauration, la gestion de l’animation culturelle, éducative et touristique s’animant autours du manoir du Tourp est confiée à la Communauté de communes de la Hague. (http://www.lahague.com/)

Aussi, le site est aussi inclus dans l’enveloppe de la zone écologique d’intérêt européen au titre de Natura 2000 s’intitulant « Côtes et Landes de la Hague ». (http://littoral-normand.n2000.fr/).

La Hague présente un littoral varié : falaises abruptes (entre Urville-Nacqueville et Omonville-la-Rogue, et entre Auderville et Vauville), au pied desquelles se trouve une succession de baies, grandes plages (Urville-Nacqueville et à Vauville), îlots et platiers rocheux (cap de la Hague, pointe de Jardeheu, Saint-Germain-des-Vaux…).

La pointe de Jardeheu, située à l'extrémité occidentale de la baie de Cherbourg, marque l'entrée dans le raz Blanchard, le long des côtes de la Hague. Le raz Blanchard désigne le passage où sévit l'un des courants de marée les plus puissants d'Europe, situé entre la pointe ouest du cap de la Hague et l'île anglo-normande d'Aurigny, à l'entrée nord du passage de la Déroute. Le courant est alternatif et se fait sentir à certaines heures de la marée.

Il existe sur ce site des possibilités d'hébergement.

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