LES PETITES MAURES

Carte d'identité du site

Commune(s) ROQUEBRUNE-SUR-ARGENS (83)

Surface protégée : 702.5 hectares

Unité littorale : LES MAURES

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Unité littorale

Le site naturel des Petites Maures – Vallon de la Gaillarde est une grande entité forestière en situation arrière littorale, à l’extrémité orientale du massif des Maures. Situé en grande partie sur la commune de Roquebrune-sur-Argens, il est bordé sur ses façades littorales par les zones urbanisées des Issambres (commune de Roquebrune-sur-Argens) et de Saint-Aygulf (commune de Fréjus).

Le site englobe trois unités naturelles constituées par les bassins versants complets du ruisseau de la Gaillarde et de celui du Reydissart, plus une partie des versants du vallon du Bougnon. Le vallon de la Gaillarde a entièrement brûlé suite à deux incendies. Les milieux naturels, suberaie, yeuseraie, maquis et ripisylve sont en cours de reconstitution. Le Vallon du Reydissart a également brûlé dans sa partie amont qui présente les même faciès que ceux de la Gaillarde mais pas dans sa partie aval. On peut y retrouver un maquis haut, de la chênaie et des peuplements de pins. La partie aval du ruisseau présente en outre une remarquable formation en oued avant de s’écouler dans les Etangs de Villepey, autre site naturel protégé appartenant au Conservatoire du Littoral. Enfin les versants orientés Ouest du vallon de Bougnon sont recouverts de chênaie mélangée chêne liège, chêne vert et chêne pubescent (ou chêne blanc).

Le site est classé en zone Natura 2000 et en ZNIEFF.

La faune

Les espèces animales ont une valeur patrimoniale variable, avec la présence de quelques espèces protégées emblématiques : espèces endémiques protégées pour la tortue d’Hermann, espèces communes comme le Geai des Chênes.

Toutes les espèces dépendent de la présence des habitats méditerranéens typiques : maquis, suberaie, zones humides intermittentes.

La flore

Les habitats naturels représentés dans les Petites Maures – Vallon de la Gaillarde sont des habitats typiques du milieu méditerranéen et du massif des Maures : forêts de chênes sempervirents (chêne liège et chêne vert), maquis avec bruyère arborescente et arbousier. Le site a brûlé par deux fois en quinze ans, ce qui confère une large place aux formations pionnières post-incendies comme les cistaies.

Le Conservatoire du Littoral a confié la gestion du site à la commune de Roquebrune-sur-Argens.

Le SIVOM du Pays des Maures s’occupe de la la DFCI (Défense de la Forêt Contre l’Incendie).

Les communes de Roquebrune-sur-Argens et de Fréjus ont demandé la création par le Département du Var d’un périmètre de préemption au profit du Conservatoire du Littoral en vue de protéger définitivement le massif des Petites Maures et sa jonction avec les Etangs de Villepey. Suite à une longue procédure d’expropriation pour cause d’utilité publique, le Conservatoire est ainsi devenu propriétaire d’un site d’une surface continue de plus de 800 hectares. Les trois unités écologiques peuvent désormais être gérées de manière cohérente dans leur globalité.

Le site se caractérise par son important patrimoine historique : dolmens, vestiges gallo-romains et ruines à vocation agricoles des siècles derniers. Certaines de ces anciennes fermes ont été mises en valeur avec leur réseau de faïsses par des plantations d’oliviers ou de figuiers afin de constituer un témoignage de la vie agricole dans les Maures.

Ce site a toujours eu une vocation agricole extensive avec l’exploitation des ressources du maquis et de la forêt, l’élevage et les cultures en terrasses autour des habitations. Il fait partie de cette entité culturelle, paysagère et naturelle qu’est « la colline ». Son exploitation s’est arrêtée au début du 20ème siècle à cause de l’exode rural, de la guerre de 1914-18 et d’un incendie ; les habitations permanentes ont alors été abandonnées. Le site a ensuite été régulièrement parcouru par des feux de forte intensité : 1923, 1943, 1962, 1990 et 2003. Jusqu’à l’acquisition par le Conservatoire quelques constructions illégales légères –des cabanons de vacances- apparurent sur le site ; l’incendie de 1990 les a quasiment toutes détruites.

Le site est accessible au public et permet de nombreux itinéraires pédestres sur les pistes.

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