RIVES DE L'AUTE

Carte d'identité du site

Commune(s) SIGEAN (11), NARBONNE (11)

Surface protégée : 88.25 hectares

Unité littorale : COMPLEXE LAGUNAIRE DU NARBONNAIS

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Unité littorale

Géré depuis 2014 par le Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée et la commune de Sigean, le site des rives et île de l’Aute comprend l’île de l’Aute, des zones humides dont trois anciens salins et de nombreuses parcelles agricoles ou forestières dispersées au nord-est de la commune.

Le site des rives et île de l’Aute est géré depuis 2014 par le Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée et la commune de Sigean. Entre reliefs calcaires et lagunes, il se distingue par une succession de milieux très différents dont trois anciens salins qui témoignent de la longue histoire de mise en valeur du littoral par l’homme. Ce lieu, très favorable à la reproduction des oiseaux migrateurs, a été sélectionné par le programme de protection européen Life+ ENVOLL.

Une succession d’habitats naturels peuplés d’espèces rares :

Le site des rives et île de l’Aute fait partie du site classé Ramsar (zone humide d’importance internationale) des Étangs littoraux de la Narbonnaise. Il compte une multitude d’habitats naturels dont 23, d’intérêt européen, sous haute vigilance.

Ces milieux peuvent être regroupés en deux grandes catégories :

• La lagune côtière et ses marais périphériques où se développent des prés salés, des fourrés halophiles. Ces milieux humides sont favorables aux oiseaux migrateurs et à certaines espèces végétales patrimoniales des salins.• Des milieux secs, notamment marqués par des pelouses à brachypodes rameux et des pentes rocheuses calcaires où vivent de nombreux reptiles comme le Lézard ocellé, une espèce menacée en Europe.

Une succession d’habitats naturels peuplés d’espèces rares :

Le site des rives et île de l’Aute fait partie du site classé Ramsar (zone humide d’importance internationale) des Étangs littoraux de la Narbonnaise. Il compte une multitude d’habitats naturels dont 23, d’intérêt européen, sous haute vigilance.

Ces milieux peuvent être regroupés en deux grandes catégories :

• La lagune côtière et ses marais périphériques où se développent des prés salés, des fourrés halophiles. Ces milieux humides sont favorables aux oiseaux migrateurs et à certaines espèces végétales patrimoniales des salins.

Des milieux secs, notamment marqués par des pelouses à brachypodes rameux et des pentes rocheuses calcaires où vivent de nombreux reptiles comme le Lézard ocellé, une espèce menacée en Europe.

Sur ce site dont d’exploitation industrielle du sel a été abandonnée, l’objectif est aujourd’hui de développer son potentiel écologique et de permettre au public de découvrir ses richesses

Gestion des îlots de nidification pour les oiseaux migrateurs protégés :
Le site des rives et île de l’Aute fait partie du réseau Life+ ENVOLL ayant pour objet de protéger durablement les laro-limicoles coloniaux (sternes, mouettes, avocette...) dont la survie dépend de la qualité des lagunes et des rivages marins. Des îlots de nidification ont ainsi été créés. Les niveaux d’eau sont contrôlés pour que les nids ne soient pas noyés mais maintenus suffisamment hauts pour empêcher les prédateurs terrestres d’y accéder. L’un d’eux le Goéland leucophée est tenu éloigné par des assecs ou des mises en eau en fin d’hiver. Cette gestion fine des niveaux d’eau (par gravité, sans pompage) est rendue possible par la restauration des ouvrages hydrauliques.

Maintenir les milieux ouverts :
Les pelouses sèches et les prés salés servent d’habitat à de nombreuses espèces (oiseaux, reptiles, flore...). Le pastoralisme permettra leur maintien.

Préserver les espèces végétales remarquables des lagunes :
Trente-quatre espèces végétales protégées ou d’intérêt patrimonial ont été recensées et plusieurs d’entre elles se sont « spécialisées » pour vivre dans des conditions où la plupart des autres plantes dépériraient. C’est le cas de la Riella helicophylla, une espèce rarissime des lagunes temporaires méditerranéennes qui peuple les bassins nord du Grand salin. Elle parvient à se développer dans des milieux très salés si elle est suffisamment inondée par les eaux de pluie en hiver et au sec en été.

Une analyse des paysages, des points d’observation et du patrimoine bâti a été réalisée. Elle a permis de définir le projet de valorisation du site selon un axe allant du Grand salin à Port-Mahon et l’île de l’Aute, comprenant le plateau de Caussagues.

Retrouvez le plan de gestion simplifié ici

À proximité de l’étang de Bages-Sigean, de vastes étendues furent aménagées dès l’antiquité pour créer des bassins salants. Le plus important – le Grand salin – date du XIVe siècle.

Le sel était alors une denrée précieuse. Sa production a cessé en 1968, mais les anciens bâtiments, les digues, les martelières et les rouets racontent une histoire à laquelle les Sigeannais restent très attachés.

Des étangs salés et poissonneux d’un côté, les reliefs défensifs des Corbières favorables à la culture de la vigne de l’autre, cette combinaison exceptionnelle explique pourquoi les hommes se sont installés sur ce territoire dès le VIe siècle avant J-C.

La base nautique de Port Mahon à Sigean est un bon point de départ pour de nombreuses balades avec de magnifiques perspectives sur l’étang de Bages-Sigean et ses îles ainsi que vers les anciens salins.

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