SAINTE-LUCIE

Carte d'identité du site

Commune(s) PORT-LA-NOUVELLE (11), NARBONNE (11)

Surface protégée : 835 hectares

Site internet : PNR Narbonnaise

Unité littorale : COMPLEXE LAGUNAIRE DU NARBONNAIS

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Unité littorale

Le projet de valorisation éco-touristique du Domaine de Sainte-Lucie et la création d'un refuge littoral sont financés par :


Au cœur des étangs du narbonnais, sur la commune de Port-la-Nouvelle, la RNR de Sainte-Lucie s’inscrit dans le paysage singulier et remarquable des étangs du Narbonnais.

Bordés au nord par la lagune côtière de l’Ayrolle, à l’ouest par l’étang de Bages-Sigean et à l’est par la mer Méditerranée, l’île et les salins de Sainte-Lucie composent des paysages exceptionnels, dans lesquels les plans d’eau, les reliefs et la végétation s’imbriquent dans un territoire de contrastes où se côtoient des espaces et des milieux de nature presque opposée : espaces naturels et artificialisés, zones humides et garrigues arides, pinèdes et sansouïres.
La plage de la Vieille Nouvelle, très vaste étendue sauvage, offrant une sensation d’infini, offre de multiples facettes selon les saisons, tantôt inondée par les entrées marines, tantôt balayée par la tramontane. Prisonnier par les plantes et les laisses de mer, le sable s’est fixé en arrière plage pour former des cordons dunaires plus ou mobiles, milieu fragile sur lesquels se développe un grand nombre d’espèces protégées.
Offrant un havre de paix pour la faune et la flore, c’est aussi le cas pour de nombreux visiteurs attirés par la tranquillité du site.

Consultez : La Réserve naturelle régionale de Sainte-Lucie, entre mer, terre et étangs


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PRESENTATION DU REFUGE LITTORAL DE SAINTE-LUCIE

Le Domaine de Sainte-Lucie situé au sein de la Réserve naturelle régionale (RNR) de Sainte-Lucie et du Parc naturel régional de la Narbonnaise en Méditerranée (PNR NM).
Le Domaine bénéficie d’une opération de Valorisation écotouristique consistant en,l’aménagement du refuge littoral afin de développer une halte intimiste pour les promeneurs et randonneurs, au coeur des étangs de la Narbonnaise.

Consultez le dossier de présentation :

La flore

L’essentiel de l’intérêt floristique du site réside dans les milieux salés et dunaires.

32 espèces d’intérêt patrimonial ont été notées dont 6 bénéficiant d’une protection nationale et 4 au niveau régional. La richesse du site réside également dans la présence de steppes salées, milieux très rares où se développent des cortèges regroupant plusieurs espèces de saladelles.

Parmi ces raretés, on pourra noter le Limonium diffus dont les seules stations connues en Europe se trouvent de part et d’autre du grau (connexion naturelle entre la mer et les lagunes) de l’Ayrolle, ou encore la Loeflingie d’Espagne qui a quasiment disparu des secteurs où elle était présente ailleurs en France. Autre espèce emblématique, le Grand statice, omniprésente sur les digues des salins, ce qui ne reflète pas sa rareté en termes de répartition géographique…Sur l’île, on pourra trouver, entre autre, la Canne de Plinn ou le Statice de Companyo.

La faune

Située sur un couloir de migration, l’essentiel de la richesse faunistique de la RNR réside dans la diversité des espèces d’oiseaux présents tout au long de l’année selon les saisons. Ils y trouvent une zone de quiétude en hiver, un point de nourrissage et de repos en période de migration et, pour certaines, une zone de reproduction idéale. Le Gravelot à collier interrompu et la Sterne naine sont présents au printemps et en été, remplacés par les limicoles en tout genre en automne et en hiver.

Les passereaux sont également bien présents, soit en période de migration où ils utilisent les boisements du site pour se déplacer, soit pour se reproduire. On notera pour exemple la présence de l’Alouette calandrelle dans les massifs dunaires, du Pipit rousseline dans les anciens salins ou encore la Fauvette orphée sur l’île.

Les autres groupes faunistiques ne sont pas en reste avec la présence de nombreux reptiles tels que le Lézard ocellé ou le Psammodrome algire, d’amphibiens comme le Crapaud calamite mais aussi plusieurs espèces de chauves-souris venues des massifs alentours pour se nourrir ou se reposer : Grand rhinolophe, Minioptère de Schreibers…

A noter également la présence d’une population de chevreuils implantée depuis le milieu des années 80 et que vous pourrez voir facilement sur l’île à certaines saisons.

Propriété du Conservatoire du littoral depuis 1983 pour l’île et 2007 pour les salins, l’ensemble du site, y compris le domaine public maritime (attribué au Conservatoire par l’Etat), a été classé en Réserve Naturelle Régionale fin 2009 par la Région Languedoc-Roussillon et le Conservatoire du littoral qui en ont confié la gestion au PNR de la Narbonnaise.

A ce titre, leur rôle est de mettre en place une gestion adaptée aux enjeux naturalistes, paysagers et d’accueil du public. Ce travail passe par la réalisation de travaux d’entretien des milieux, par de la veille et des suivis naturalistes mais aussi par de la surveillance grâce à une réglementation adaptée aux enjeux du site.

Afin de sensibiliser le public, le gestionnaire, en partenariat avec la Région Occitanie et le Département de l’Aude, propose tout au long de l’année un programme d’animation gratuit pour tout public, encadré par un réseau d’animateurs.

Riche de son histoire, la RNR de Sainte-Lucie renferme de nombreuses traces des multiples usages passé, témoins sur lesquels se reposent les gestionnaires pour lui construire un avenir.

L’île est occupée depuis l’Antiquité avec notamment la présence au 1er siècle avant JC d’une villa commerciale et de carrières de calcaire exporté vers Narbonne via le canal de la Robine. Quelques siècles plus tard, les terrains sont rachetés par l’archevêché de Narbonne pour y construire le monastère de Cauquenne et une exploitation viticole dont les traces sont encore présentes (ruine d’une chapelle, terrasses en muret de pierre sèche…).

Après une occupation par divers propriétaires, l’île est revendue en 1919 pour y faire de la culture vivrière et de l’élevage. C’est à cette période que le domaine de Sainte-Lucie est à son apogée. L’abandon de la vigne, du pâturage par les moutons et de l’élevage du gibier a ensuite laissé la place à une exploitation forestière de Pin d’Alep. Aujourd’hui, après le passage destructeur de la tempête Klaus de 2009, l’heure est à la cicatrisation et à l’accompagnement de la nature vers d’autres enjeux.

Les salins, déjà existants vers 800, ont subi une période d’abandon vers le 13ème siècle. Les salins tels qu’on les connaît aujourd’hui ont été façonnés entre 1828 et 1927 avec différentes phases d’agrandissement au gré des améliorations des méthodes d’exploitation. Des vestiges de norias, premiers systèmes d’entrée d’eau dans les salins, sont encore présents près de la digue de l’Ayrolle au nord des salins. Au moment de leur essor, les salins de Sainte-Lucie faisaient vivre de nombreuses familles comme en témoignent les cartes postales retrouvées dans les archives. En 1921, la Société Méridionale Salinière devenue les Salins du Midi, reprend le site en exploitation pour un usage industriel. Devenue peu rentable, l’exploitation a cessé en 2005. De nombreuses digues, vannes et autres rouets sont encore présents comme témoins de ce passé industriel florissant.

Le site des salins constitue également un lieu stratégique pour la surveillance du territoire. On y retrouve ainsi la tour à feu de la Vieille Nouvelle, datant du 17ème siècle, à laquelle est associée la ruine d’une maison de douaniers. Le long de la digue à la mer, des blockhaus ont servi de défense à l’armée allemande pendant la seconde guerre mondiale.

Accès :

Téléchargez le document "Bienvenue à la plage de la Vieille Nouvelle"

Depuis Narbonne, à pied ou à vélo par le chemin de halage du canal de la Robine en direction de Port-la-Nouvelle jusqu’à l’ecluse de Sainte-Lucie

Ou en voiture depuis Port-la-Nouvelle par le chemin de Sainte-Lucie (le long du canal de la Robine) qui rejoint le parking de la RNR d’où les départs se font à pied ou à vélo, soit vers l’île soit vers les salins et la plage.

Carte IGN Top 25 n°2743 ET (Montpellier)

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