ETANG DU PONT DE FER

Carte d'identité du site

Commune(s) ASSERAC (44)

Surface protégée : 50.23 hectares

Unité littorale : PRESQU'ILE DE GUERANDE

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Unité littorale

L’étang du Pont de Fer est un étang remarquable, installé au cœur d’un secteur agricole de cultures intensives et cerclé d’une ripisylve qui le préserve des regards. Ce site naturel a la particularité administrative d’être sur deux communes littorales Assérac et Camoël, deux départements Loire-Atlantique et Morbihan, et deux régions Pays de la Loire et Bretagne.

Cet espace est constitué d’un plan d’eau de 45 hectares, où l’on y trouve quelques îlots flottants de végétation, et qui est entouré d’une ripisylve composée de saulaies et aulnaies, et de chênes, châtaigniers et pins maritimes dans les parties plus hautes. Cette étendue d’eau est une création artificielle de 1760, date de l’endiguement d’une vallée ; ce plan d’eau de barrage était alors dédié à la pisciculture.

Les qualités écologiques et paysagères de ce site font qu’il représente un patrimoine naturel remarquable reconnu par le réseau Natura 2000, ce site est aussi classé en Réserve Naturelle inter Régionale.

La flore

La végétation aquatique est bien développée sur cet espace où on aborde différents types de zones humides : plan d’eau, marais et landes atlantiques. Cette diversité de milieux est propice à la présence d’une biodiversité riche.

Une roselière est présente au Nord du site et on retrouve sur l’ensemble des rives et des îlots des aulnes et des saules. A partir du mois de mai, il est agréable de voir ce plan d'eau se couvrir de fleurs de nénuphar jaune.

La faune

Coté faune, on peut observer, à l’instar d’autres zones humides, des oiseaux hivernants (Butor étoilé, Sarcelle d’hiver, Canard chipeau, Fuligule milouin, etc.) et des espèces patrimoniales nicheuses (Locustelle luscinoïde, Bruant des roseaux, Phragmite des joncs, Busard des roseaux, Faucon hobereau, Milan noir, etc.). On y retrouve aussi des amphibiens, ainsi que la Loutre d’Europe, l’anguille et le brochet.

La gestion quotidienne du site est assurée par le Département de Loire-Atlantique, gestionnaire principal du site, accompagné pour certaines actions par l'association des Amis du Pont de Fer. Les communes d’Assérac et de Camöel sont associées à la gestion du site. Le financement des actions est assuré par le Département de Loire-Atlantique avec le soutien des régions Pays de Loire et Bretagne.

Le premier plan de gestion étant arrivé à son terme, son renouvellement pour la période 2018-2029 a été validé par le comité consultatif de gestion en septembre 2016. Il poursuit les objectifs suivants :

- Améliorer les fonctions de l’écosystème paludicole ;
- Développer le rôle de la réserve comme outil de communication et de sensibilisation

La digue créée autour de 1760 est composée de pierres. Elle a fait usage de route pendant longtemps.

L’étang est répertorié à la fois sur la carte de Cassini du XVIIIe siècle et aussi sur le cadastre napoléonien réalisé en 1825.

Malgré le peu d’informations qui existent, il est acquis qu’une pêcherie existait sur ce lieu avant le XXe siècle et que l’étang était utilisé à des fins piscicoles.

Jusqu’au XXe siècle, les riverains des villages alentours venaient faucher le roseau pour réaliser les toits de chaume.

Des informations plus récentes indiquent qu’avant les années 90 cette étendue d’eau était vidangée tous les 3 ou 4 ans. Puis, à cause d’une vanne de vidange défectueuse, cette pratique a cessé, créant de facto un déséquilibre écologique : l’étang tend à s’atterrir car la matière organique ne s’y minéralise pas et tend à se déposer sur le fond de la zone humide. L’objet de la gestion que propose le Conservatoire et ses partenaires est justement basé sur le retour à des pratiques ancestrales qui permettraient de maintenir l’étang, d’origine humaine, mais qui propose aujourd’hui des habitats naturels de très grande valeur et d’importance non remise en cause.

Un projet d’ouverture du site via un observatoire est prévu. A terme, il permettra au public d’admirer la beauté de ce site tout en minimisant l’impact de la fréquentation.

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