FALAISES DE MARIE GALANTE

Frontières verticales de "La Galette", les Falaises de l'Est émergent de l'océan à près de soixante mètres de haut. Préservées par leur difficulté d'accès, elles sont le refuge d'une population d'oiseaux marins unique à l'échelle guadeloupéenne. Univers minéral fouetté en permanence par les embruns et les vagues.

La flore

Végétation rase sculptée par le vent et soleil intense imprègnent ces lieux d'aridité. Se sont installés sur les rochers près de la mer: romarins noirs, lianes sèches, ti-teigne et pourpiers; frangipaniers blancs et bois-lait bord-de-mer ont défiés les falaises calcaires les plus raides alors que cactus et agaves coiffent de leurs épines les contours du plateau.

La faune

Les oiseaux marins des falaises représentent un patrimoine naturel des plus importants. 7 espèces emblématiques nichent ici: le puffin de l'herminier, Grand et Petit paille-en-queue, sternes bridées et fuligineuses, noddis bruns et frégates.

Une convention de gestion a été signée entre le Conservatoire du littoral et la Commune de Saint-Louis. Le site est par ailleurs classé.

Site classé, les Falaises de l'Est de Marie-Galante intègrent toutes les époques de l'histoire de l'île. Vers le Nord, à Anse du Coq se trouvent les vestiges d'un anciens village Caraïbe. Plus au Sud, la grotte de morne Rita est célèbre pour ses pétroglyphes amérindiens. Des vieux puits tels que celui du pavillon retracent l'épopée des premiers colons. Moulins à vent érigés sur des collines à proximité de sucreries et indigoteries implantées le long du littoral témoignent des activités en vogue du XVII au XIX siècle.

Soyez toujours prudent à proximité des pics. Privilégiez toujours la trace la plus en retrait des Falaises pour profiter pleinement de votre balade sur la trace des Falaises de Marie-Galante.