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Du golfe de Tizzano à la Cala di Roccapina
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Port et station balénaire de Tizzano
Tizzano, l’antique Titanius Portus nommée sur la carte de Corse dessinée au IIe siècle par le géographe grec Ptolémée, connaît une nouvelle expansion avec le développement de l’économie balnéaire et des résidences secondaires. Un développement urbain désorganisé a fait perdre beaucoup de son charme au site, en termes d’ambiance comme de paysage. À ce jour, l’impact reste cependant très localisé.
© Randonner en Corse du Sud
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Site préhistorique de Palaghju
Non loin de la route menant à Sartène, les 258 menhirs dressés à l’Âge de Bronze (entre 1900 et 1000 av. J.-C.) font du site de Palaghju l’alignement de mégalithes le plus important en Méditerranée. La micro-région littorale compte d’autres sites majeurs du mégalithisme corse, à l’image de Fontanacia, Stantari ou Renaju.
© Conservatoire du littoral - E. Bossane
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Plage de Tradicettu, entre le Capu di Zivia et la Punta di Mortoli. Au fond, la pointe de Roccapina
Au-delà du site protégé du Capu di Zivia s’étend la grande plage de sable de Tradicettu, avec son massif dunaire adossé à un relief rocheux, derrière lequel s’abrite la Cala Barbaria et sa petite « plage d’argent », dont la dune perchée a été réhabilitée par le Conservatoire du littoral.
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Plage d’Erbaju et embouchure de l’Ortolu vues depuis la tour de Roccapina
Entre les pointes de Murtoli et de Roccapina, la longue plage d’Erbaju et ses dunes dynamiques barrant la plaine alluviale de l’Ortolu font également partie des joyaux écologiques et paysagers du littoral sartenais. La basse vallée, ses formations dunaires et ses zones humides sont protégées en tant qu’espace naturel remarquable (arrêté de protection de biotope et site Natura 2000). L’accès à ce littoral sauvage est difficile du fait de l’absence de route descendant la vallée, mais aussi de la fermeture aux promeneurs du vaste domaine privé de Murtoli, avec ses bergeries transformées en hôtellerie de luxe.
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Basse vallée agricole de l’Ortolu
© Roland Bonaparte
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La crête et le lion de Roccapina photographiés par Roland Bonaparte, 1887
La vue a été prise depuis le col de Roccapina, sur la route T40 qui relie Sartène à Bonifacio.
© Randonner en Corse du Sud
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Lion de Roccapina
La crinière du célèbre lion est constituée des vestiges d’une petite fortification médiévale ruinée au XVe siècle. La légende locale préfère voir dans cette monumentale sculpture naturelle la figure pétrifiée d’un seigneur des environs surnommé « le Lion de Roccapina ». Le regard tourné vers la mer, l’animal semble lui-même veiller sur la tour édifiée au début du XVIIe par les Génois pour contrôler cette partie de la côte.
© Alain Gauthier
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Cala di Roccapina
Le site emblématique de Roccapina doit autant sa notoriété à son lion de pierre qu’à sa crique de sable blanc aux eaux transparentes. Il fait partie de ces rivages paradisiaques qui ont échappé de justesse à la dénaturation : la réalisation d’un grand programme immobilier y était déjà amorcée lorsque le domaine a été racheté par le Conservatoire du littoral. Le site avec ses zones humides d'arrière-plage et ses dunes ornées de genévriers est aujourd'hui intégralement protégé et classé sur 500 hectares.
© Atlas des paysages de Corse
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Casa di Roccapina
Une maison de site a été aménagée dans l’ancienne maison cantonnière au col de Roccapina. Sa scénographie originale traite du patrimoine géologique et de l’histoire humaine.
© Conservatoire du littoral
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Affiche de cinéma
L’affiche est éditée en carte postale et un extrait du film est présenté aux visiteurs de la Casa di Roccapina.