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De la Cala di Ciappili au Golfe de Santa Giulia : paysages naturels et mitage résidentiel
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Cala di Ciappili et Punta di Speronu
Au premier plan, résidences et golf de Sperone ; au fond, l’île de Cavallo. Les résidences de luxe se sont multipliées à l’arrière de la Punta di Speronu, en remontant jusqu’au Piale, en grignotant peu à peu les espaces laissés aux cultures.
© R. Leonardini, Conservatoire du littoral
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Punta di Capicciolu
Le mitage résidentiel s’étend en bord de mer de Ciappili à Cala Longa. Puis la côte se fait plus escarpée et redevient sauvage jusqu’à la Punta di u Capicciolu.
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Golfe de Sant’Amanza
Derrière la Punta di u Capicciolu s’ouvre le golfe de de Sant’Amanza, le plus profond de la côte orientale avec celui de Porto-Vecchio. Plusieurs ruisseaux arrosent une campagne doucement vallonnée, avant de déboucher sur le littoral, où ils alimentent étangs et marécages. Rappel du Piale, l’enclave calcaire des falaises des Rocchi Bianchi marquent ce paysage qui connaît une urbanisation diffuse jusqu’en bord de mer.
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Plage et étang de Balistra vus depuis les hauteurs de Sarpente
Entre les Rocchi Bianchi et la Punta di Rafaellu, le littoral peu accessible depuis la route a conservé un caractère très naturel. La côte rocheuse et son maquis s’abaissent par séquences pour laisser place à des baies ou de petits golfes agrémentés de plages associées à des lagunes d’eau saumâtre, comme ici sur le site de Balistra.
© R. Leonardini, Conservatoire du littoral
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Sarpente, Capicciolu di Volpi
Sur toute cette côte, la mise en place de dispositifs de protection a permis de sauvegarder des espaces naturels, voire d’engager la reconquête d’écosystèmes et de paysages dégradés. D’où une alternance et un contraste fort entre le mitage urbain, très marqué par endroits, et des sites préservés parfois encore très sauvages comme ici à Sarpente.
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Golfe de Rundinara
Deux pointes rocheuses gardent l’entrée de ce petit golfe à la géométrie parfaite – Rundinara doit son nom à sa forme ronde comme celle d’un coquillage. Jusqu’au début du XXe siècle, on y embarquait du charbon de bois exporté vers les grands ports de la Méditerranée. La plage de sable fin accessible par la route est très fréquentée l’été, et quelques constructions ont été implantées sur les coteaux au nord de la baie. Le Conservatoire du littoral s’efforce de restaurer la qualité écologique et paysagère du site, inscrit dans le réseau Natura 2000.
© Laurence Malherbe, Conservatoire du littoral
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Lagune de Prisarella à Rundinara, dessin de Laurence Malherbe
© O. Bonnenfant, Office de l'Environnement de la Corse
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Réserve naturelle des Tre Padule de Suartone
En arrière du rivage, la réserve englobe un ensemble de mares temporaires méditerranéennes nichées sur un petit plateau granitique entre la route de Bonifacio à Porto-Vecchio et la mer. Ces écosystèmes exceptionnels, protégés à l’échelle européenne, alternent phases d’inondation en hiver et d’assèchement l’été. Au-delà de leur importance écologique (il s’agit de milieux très rares et particulièrement riches en biodiversité), ils ont une vraie valeur paysagère.
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Golfe de Porto Novo
Aucune route ne conduit à ce golfe, son marais et sa plage étroitement encadrés par les promontoires sauvages de la Testa di a Carpiccia et de la Punta di Rafaellu. On ne peut s’y rendre qu’en empruntant une piste ou à pied par les sentiers.
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Porto Novo
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Golfe de Santa Giulia
Le contraste est total lorsque l’on bascule de l’autre côté de la Punta di Rafaellu : le changement d’ambiance par rapport à Porto Novo est qualitatif autant que quantitatif : parkings payants, bars de plage, restaurants, villages de vacances et villas... L’industrie touristico-balnéaire a investi le lido et sa magnifique plage de sable, ainsi que les versants de la rive nord, tandis que les bateaux au mouillage exercent une forte pression sur les herbiers qui subsistent au fond du golfe, aux allures de lagon tropical. Le Conservatoire du littoral est intervenu juste à temps pour sauver l’étang de Santa Giulia, asphyxié au début des années 1980 par les pollutions d'une cave viticole et d’un club de vacances. L'arrêt des rejets et le rétablissement des échanges entre mer et étang lui ont rendu un visage proche de l'état naturel.