Du sommet du mont Saint-Clair, le panorama embrasse une grande partie du bassin de Thau. Ici, c’est la ville de Sète qui se dévoile avec ses motifs caractéristiques (la Pointe Courte s’avançant sur l’étang, les ponts à bascule au-dessus du canal de Sète, les constructions industrielles, etc.). L’horizon est fermé au nord par la montagne de la Gardiole, qui répond à la butte sétoise.

La ville ancienne s’ordonnance rigoureusement autour du canal de Sète qui relie la mer au bassin de Thau. À son extrémité, la Pointe Courte et ses maisons de pêcheurs, chère à la cinéaste et artiste Agnès Varda, s’avancent en un front urbain de grande qualité sur l’étang.

La ville ancienne s’ordonnance rigoureusement autour du canal de Sète qui relie la mer au bassin de Thau. À son extrémité, la Pointe Courte et ses maisons de pêcheurs, chère à la cinéaste et artiste Agnès Varda, s’avancent en un front urbain de grande qualité sur l’étang.

Vers le sud, le panorama à partir du sommet du mont Saint-Clair s’ouvre sur le lido. Il sépare l’étang et sa lagune (à droite) de la Méditerranée (à gauche). Sète s’est récemment développée vers le lido sous forme de grands lotissements, dont la bancheur et l’homogénéité tranchent avec les couleurs et les textures de la zone humide. Côté mer, les épis de protection imposent leur présence comme les grands bâtiments d’exploitation viticole du lido.

La friche salinière abandonnée il y a 40 ans, propriété aujourd’hui du Conservatoire du littoral, est située aux portes de la ville. C’est désormais un petit paysage de lagune, dont les couleurs changent selon la végétation (sansouïres, prés salés) et les saisons. Le salin ouvre de grandes vues vers Sète et la silhouette immuable du mont Saint-Clair.

Sur le lido, sur moins de 4 km de large et une vingtaine de long, différents univers se côtoient. Ils témoignent de la grande richesse paysagère et écologique du bassin de Thau.

Le lido offre aussi de longues plages de sable fin soumises à une forte érosion marine.