Pendant l’hiver, les zones basses des prairies se couvrent de nappes d’eau s’étirant comme des miroirs dans un jeu de reflets avec le ciel.  , elles forment avec les belles (parties hautes plus sèches), des microreliefs propices à l’épanouissement de la biodiversité.

Le marais s’étend à l’extrémité est du Marais poitevin, derrière le massif dunaire de la forêt domaniale de Longeville. La proximité du littoral et de sa richesse écologique en font un lieu d’accueil privilégié pour les oiseaux migrateurs. Exploité en prairie extensive, il est géré par le Parc naturel régional du Marais poitevin en partenariat avec le Conservatoire du littoral, qui y poursuit une politique d'acquisition foncière.

Au nord des anciennes îles de Triaize et de Champagné-les-Marais, les marais présentent un paysage encore très ouvert, bien que maillé par un réseau hydraulique plus dense. Ce sont des marais intermédiaires formant une transition avec les marais mouillés de Luçon, au nord. Les champs cultivés côtoient les prairies humides, limitées par endroits par des haies bocagères essentiellement composées de frênes têtards.