1 / 6
Ouessant, une nature brute apprivoisée
© M. Chauvin
2 / 6
Ile d’Ouessant, côte nord-ouest, 2008.
Les conditions atmosphériques fondent en une seule masse gris-bleu le ciel et la mer. Le granite et les ardoises des maisons se mêlent aux roches des falaises en un horizon quasi-fantomatique, relevé en quelques endroits par l’écume blanche des vagues. Les « écueils » acérés émergeant au-dessus du plateau (sur la gauche et à l’arrière-plan) sont caractéristiques de cette partie de l’île. La prairie du premier plan, où l’on distingue quelques murets de pierres sèches envahis par la friche, offre encore un dégagement suffisant sur ces paysages inédits et fragiles, façonnés par la nature et les hommes.
© M. Chauvin
3 / 6
Ouessant, un paysage à l’intérieur de l’île, 2008.
© M. Chauvin
4 / 6
Ouessant, des prairies pâturées devant le phare du Créac’h, 2008.
À l’intérieur de l’île, l’agriculture se pratiquait traditionnellement sous forme de champs ouverts et de vaine pâture. Mais si l’openfield s’accompagne généralement d’habitat groupé, il est à Ouessant majoritairement dispersé. En dehors du bourg de Lampaul, de nombreux hameaux parsèment l’ensemble de l’île , desservie par un réseau important de petites routes et chemins. Ces paysages ouverts aux grandes vues dégagées font l’identité de l’île. Ils sont aujourd’hui menacés par la déprise agricole.
© J.L Hascouet
5 / 6
Ouessant, le phare du Stiff, l’un des plus anciens de France (construit en 1695), 2011.
© Y. Le Gal
6 / 6
Ouessant, le phare du Créac’h, l’un des plus puissants au monde, 2010.
Dans le paysage tabulaire d’Ouessant, chaque élément vertical se détache sur l’horizon et joue le rôle de repère visuel. C’est le cas de tous les phares de l’île : le Stiff, construit sur la pointe Bac’haol, point le plus élevé d’Ouessant au nord-est de l’île, et le Créac’h, au point le plus exposé, au nord-ouest.