Depuis les hauteurs de la montagne de la Biolle, la vue embrasse la terrasse urbanisée de Grésine, Brison-Saint-Innocent (au premier plan) et, en arrière-plan, la rive occidentale du lac.  À partir de la baie de Grésine, commence vers le sud une rive assez plate et construite, dont le caractère urbanisé se poursuit au-delà du lac vers Chambéry.

Depuis le massif du Revard au-dessus d’Aix-les-Bains, la structure du paysage de la partie méridionale du lac est particulièrement lisible : Aix, ville relativement dense, a pris place sur des terrains alluviaux derrière un bourrelet boisé en marge de la rive. Au premier plan, l’urbanisation tend à s’étaler et à remonter les pentes. À l’arrière-plan, l’ample paysage composé des eaux bleues du lac venant buter contre le mont du Chat et de la Charvaz, haut relief qui dessine la rive orientale du lac et dont l’altitude de la crête oscille autour de 1 400 m. À l’horizon, les derniers sommets du Jura avant la plaine rhodanienne.  

Le couloir naturel qui héberge le lac se poursuit vers le sud en une large zone alluviale accidentée de collines. Dans la ligne droite du lac, l’aéroport de Chambéry, longue bande plane et herbeuse, découpe la plaine en deux parties, que se disputent urbanisation diffuse, espaces boisés sur les hauteurs des buttes et quelques espaces cultivés. Au loin, les sommets alpins (chaîne de Belledone), marqueurs des horizons des paysages du lac du Bourget.

Protégée par le Conservatoire du littoral, cette partie de la rive sud du lac présente des ambiances d’herbiers, de roselières, de prairies et de marais qui font face à la rive très urbanisée du versant oriental.