Autrefois dénommée « Port-Breton », la ville de 2 000 habitants, organisée autour d’un port très actif reconnu comme première place portuaire thonière de France, forme la capitale administrative et le centre des activités sur l’île. Si l’importance de la pêche dans l’économie a été essentielle principalement jusqu’à la première moitié du XXe siècle, l’activité reste encore aujourd’hui la clef de l’identité insulaire. 

Souvent battus par les vents de noroît, les pointes et les récifs hérissent la côte de saillants entre lesquels viennent se glisser nombre de petites plages de sable au charme oscillant entre rudesse et délicatesse selon les orientations des houles du grand large.

Les landes et les dunes, magnifiées par la remarquable richesse botanique qui les habille, proposent au fil des saisons une éclatante palette de couleurs mêlant les gris bleutés des chardons des dunes aux verts anisés des euphorbes ou des cristes marines colonisant les sables jusqu’en retrait du rivage.

Un boisement de grands pins borde cette plage bien abritée par des pointements rocheux. Ses fonds sableux à faible pente attirent un public familial pour des activités de baignade.

En arrière-plage, ce large paysage dunaire végétalisé est ponctué d’un petit groupe de cabanes servant à la remise du matériel de pêche, qui donne à l’ensemble un parfum de bout du monde.

Les dunes de la Grande Conche portent une remarquable diversité végétale protégée (queues de lièvre, œillet de France, lys  de mer, etc.)

Quasi rectiligne et bordé de dunes végétalisées relativement basses, le littoral sableux est dominé par des boisements de pins et de chênes verts. Il se prolonge jusqu’à la pointe des Corbeaux, insufflant au paysage une ambiance estivale proche de celle du littoral vendéen qui, par temps clair, se dessine parfois à l’horizon.