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De la Punta di Cepo à la Punta Lacciolu, 37 km de côte sauvage intégralement protégée

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Embouchure du Fiume Bughju, avec le Cap Corse en arrière-plan

À l’ouest de la Punta di Cepo, entrée dans le grand site de l’Agriate, le Conservatoire protège deux zones humides aux embouchures des rivières Fiume Santu et Fiume Bughju. Jusqu’à la Punta di Curza, cette partie de la côte reste tournée vers le Cap Corse et le Golfe de Saint-Florent. L’horizon fermé donne le sentiment d’être au bord d’un lac.

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Punta di a Mortella

Sous la pointe de granite, une tour génoise a les pieds dans l’eau : c’est la tour de la Mortella, à demi ruinée depuis son bombardement en 1794 par la flotte anglaise de Nelson.

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Le sémaphore de la Mortella restauré récemment

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Près de la Punta Cavalatta

Le sentier du littoral, qui suit sur 35 km les détours de la côte sans croiser une construction récente est la meilleure façon de découvrir ces paysages qui paraissent intacts comme au premier matin du monde.

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Plage de Lotu avec en arrière-plan, les reliefs du Cap Corse au-delà du Golfe de Saint-Florent

À l’embouchure des rivières les dépôts sédimentaires ont donné naissance à quelques très belles plages de sable fin, notamment au Loto et à Saleccia, de part et d’autre de la Punta di Curza. Les cordons dunaires isolent des marais d’eau douce et de petits étangs lagunaires. Contrairement à ce que pourrait laisser entendre le terme de « désert », l’eau ne manque pas dans l’Agriate.

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Le ruban blanc de la plage de Saleccia

Derrière les dunes ornées de genévriers et d’une étonnante plantation de pins d’Alep, une lagune à roselière occupe l’embouchure du Liscu. Ses eaux saumâtres communiquent avec celles de l’étang de Lotu, formant un riche écosystème et un paysage de zone humide qui crée une respiration dans l’étendue des maquis.

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Plage de Saleccia, tournage du film Le Jour le plus long

Loin des plages du Débarquement en Normandie, les dunes de Saleccia ont servi de décor pour le long métrage sorti en 1962.

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Accès aménagé à la plage de Saleccia

Accessibles en voiture par une piste qui traverse l’Agriate, et surtout par bateaux, dont des navettes maritimes basées à Saint Florent, les plages de Lotu et de Saleccia sont surfréquentées en été. Le Conservatoire a réalisé de nombreux aménagements pour préserver les sites en maîtrisant les usages.

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Pailler à Ghignu, près de Malfalcu

Les signes d’occupation humaine se sont faits aujourd’hui rares entre Saleccia et la Punta di l’Acciolu. Pourtant, la présence ancienne d’agriculteurs et d’éleveurs a laissé de multiples traces dans le paysage. A Ghignu, une douzaine de pagliaghji ou « paillers », cabanes de pierre sèche qui servaient autrefois d’abri ou d'entrepôt, ont été sobrement aménagés en gîte d’étape pour les randonneurs sur le sentier littoral.

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Vers la Punta di Solche

Un maquis bas brossé par le vent descend jusqu’en bord de mer. Plus on va vers l’intérieur, plus le maquis est haut car l’Agriate n’a plus brûlé depuis longtemps.

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Sous la Punta di l’Acciolu

Si cette partie du littoral de l’Agriate compte peu d’événements majeurs, l’alternance de barres rocheuses et de dunes, de criques et de plateformes littorales écarte toute impression de monotonie.