1 / 11
La dentelle des pointes de Cargèse
© Nerijp
2 / 11
Vers vers le sud depuis le Capu Rossu
Aux premiers plans, la Punta di l’Ancisa et la Punta a i Tuselli. La RD81 venant de Piana passe en retrait du littoral, derrières les hauteurs du Monte Rao, pour rejoindre Cargèse.
© www.routard.com
3 / 11
Plage d’Arone, avec au fond la pyramide spectaculaire du Capu Rossu
L’anse d’Arone, abritée par la Punta a i Tuselli, recèle la première vraie plage de sable au sud du Golfe de Porto. C’est sur cette grève que, pendant la Seconde Guerre mondiale, le sous-marin Casabianca débarquait armes et messages destinés à la Résistance insulaire. Aujourd’hui le site connaît un début d’urbanisation dispersée en arrière de la plage.
© M. Luccioni
4 / 11
Punta d’Orchinu
Un maquis bas brossé par le vent tapisse les pentes jusqu’au bord des falaises percées de grottes et des récifs battus par les vagues.
© DREAL Corse
5 / 11
Plaine de Chiuni, entre les pointes d'Omigna et d’Orchinu
Entre les promontoires de granite se sont formées de petites plaines fertiles, de dimensions relativement importantes sur ce littoral occidental chiche en espaces plans. L’agriculture bocagère qui s’y maintient humanise les paysages en créant un contraste avec le décor sauvage de la côte rocheuse escarpée. Ces plaines et les petites plages qui les bordent sont vulnérables à la pression urbaine et touristique.
© Cdl
6 / 11
Punta d’Omigna
Les trois pointes principales sont restées en grande partie des espaces naturels, grâce à l’action du Conservatoire du littoral qui a réhabilité les sites et y a ouvert des chemins. Le sentier menant à la tour d’Omigna depuis la plage de Peru longe des pelouses odorantes à immortelles d’Italie, et un maquis qui se fait plus ras à mesure que l’on approche de l’extrémité de la presqu’île où le vent souffle fort.
© Michel Osmenda
7 / 11
Cargèse
Cette partie nord du golfe de Sagone ne compte qu’une localité d’une certaine importance : la petite ville de Cargèse, posée sur le flanc sud du cap éponyme. Avec des deux églises, grecque (à gauche) et latine (à droite), la cité grecque ne ressemble à aucune autre ville en Corse.
© Jean-Christophe Benoist
8 / 11
Visage de Cargèse
La ville fondée au XVIIIe siècle pour y réinstaller les familles grecques chassées de la colonie proche de Paomia, où elles s’étaient réfugiées après avoir fui le joug ottoman. La cité regarde vers la partie sud, plus ouverte, du golfe de Sagone…
© DREAL Corse
9 / 11
Visage de Cargèse
… Tandis que l’urbanisation plus récente s’étend de façon diffuse sous la forme de nouveaux hameaux résidentiels à la recherche de vues sur la mer.
© R. Leonardini / Cdl
10 / 11
Spelunca
Autour de Cargèse, à Spelunca comme à Puntiglione, Capizzolu,, Monlendinu et Triu, le Conservatoire du littoral protège de précieux espaces de respiration en bord de mer.
© R. Leonardini / Cdl
11 / 11
Capizzolu
L’urbanisation du littoral peut être réversible : Capizzolu était dénaturé par les vestiges du lotissement de Porto Monaghi, dont la construction avait été interrompue en 1976 à la suite d’un plasticage ; vingt ans plus tard, après avoir acquis le site, le Conservatoire a procédé à la démolition des bâtiments puis à la restauration des espaces naturels.