Consciente de la valeur écologique, sociale, économique et culturelle de son littoral, la France a fait le choix de préserver une part significative d’espaces naturels littoraux et de les rendre accessibles à tous.
L’Etat a ainsi décidé de créer en 1975, le Conservatoire du littoral, un établissement public sans équivalent en Europe dont la mission est d’acquérir des parcelles du littoral menacées par l’urbanisation ou dégradées pour en faire des sites restaurés, aménagés, accueillants dans le respect des équilibres naturels.
LA PRÉSERVATION
des milieux naturels et des paysages remarquables et menacés.
L’ÉQUILIBRE
des littoraux et la prise en compte du changement climatique par une gestion raisonnée avec ses partenaires locaux.
L’ACCÈS ET L’ACCUEIL
du public dans le respect des sites pour une sensibilisation à la préservation de l’environnement
LE DÉVELOPPEMENT DURABLE
pour toutes les activités présentes sur les sites (agriculture, gestion du patrimoine...)
La politique d’acquisition du Conservatoire du littoral est ambitieuse et repose sur une dotation de l’Etat complétée par des soutiens indispensables publics (Europe, collectivités territoriales, établissements publics) et privés (mécénat, dons, legs et donations).
Il achète les terrains situés en bord de mer et de lacs, dans un périmètre géographique précis, dont les contours sont définis avec les élus locaux et les services de l’État, votés lors des Conseils d’administration.
70% d'acquisition à l'amiable
Le Conservatoire est propriétaire des sites qu’il acquiert mais il les confie ensuite en gestion aux régions, départements, communes et communautés de communes, syndicats mixtes ou associations. La clé de voûte de sa politique, c’est le partenariat.
Acquisition du site
Grâce à la vigilance et l’expertise de ses 10 délégations
de rivages, le Conservatoire acquiert les terrains dont
la valeur écologique, paysagère et patrimoniale justifie
la mise en place d’un dispositif de protection et de
gestion.
Projet de conservation
Une fois les sites acquis, le Conservatoire du littoral et
ses partenaires territoriaux construisent un projet viable
et durable pour le site et installent une gouvernance
(comité de gestion), une surveillance (gardes du littoral)
et aménagent si nécessaire (sentiers, restaurations...).
Animation et suivi
Les gestionnaires (collectivités locales, associations,
établissement publics etc...) sont spécifiquement
chargés d’entretenir les sites et de valoriser. Ils emploient
près de 900 gardes du littoral qui accueillent le public.
5 553 km de rivages en métropole ;
3 332 km pour les départements français d’outre-mer.
35 % de côtes sableuses ;
40 % de côtes rocheuses ;
24 % de marais et de vasières.
1 213 communes littorales ;
47 départements ;
23 régions.
6,16 millions d’habitants recensés en 2010 dans les communes littorales ;
285 habitants/km² (2,5 fois la moyenne nationale) ;
Plus de 1,4 millions d’habitants attendus d’ici 2040.
750 sites ;
203 762 hectares sous la responsabilité du Conservatoire ;
13 % du linéaire côtier préservé, soit 1 450 km ;
un actif valorisé à 700 ME ;
1 500 conventions d’usages, dont 1 000 passées avec des agriculteurs ;
40 millions de visiteurs ;
52 monuments inscrits ou classés monuments historiques.
50,6 ME de budget en 2018 :
• 16,4 ME pour l’acquisition des terrains (2 466 ha en 2018, 353 actes signés) 2293 ha de parcelles affectées ;
• 15,3 ME pour les travaux d’aménagement et de restauration écologique.
1 Conseil d’administration de 34 membres, dont 17 élus et 12 représentants des ministères ;
9 conseils de rivages : Manche-Mer du Nord, Normandie, Bretagne- Pays de la Loire, Poitou- Charente-Aquitaine, Méditerranée, Corse, Rivages français d’Amérique, Rivages français de l’océan Indien, Lacs ;
10 délégations de rivages : Manche-Mer du Nord (Wimereux), Normandie (Caen), Bretagne (Plérin), Centre-Atlantique (Rochefort), Aquitaine (Bordeaux), Languedoc- Roussillon (Montpellier), PACA (Aix-en-Provence), Corse (Bastia), Lacs (Bourget-du-Lac), Outre- mer (Paris et Outre-mer) ;
1 siège : La Corderie Royale (Rochefort) ;
1 délégation Europe et International,
1 délégation à la communication et au mécénat ;
250 gestionnaires dont :
• 43 % de départements ou de syndicats mixtes départementaux,
• 14 % de communes ou des syndicats mixtes locaux,
• 13 % d’associations agréées (LPO, Bretagne vivante, conservatoires d’espaces naturels, CPIE...),
• 5 % d’établissements publics ;
900 gardes du littoral, dont environ 300 commissionnés au titre de la police de l’environnement