Paysages

COTE ATLANTIQUE NORD - MARTINIQUE

La côte au Vent martiniquaise est une côte taillée par les vents et les courants violents de l’Atlantique. Ce territoire correspond aussi, à l'intérieur des terres, à la fin du relief escarpé de la côte Caraïbes, et l’on sent encore l’influence des pitons et des mornes qui ombragent à l’ouest la côte sous le Vent. À l’approche du littoral, sur les pentes plus douces, l’agriculture a fait place aux anciennes forêts xérophiles balayées par les alizées. Ce sont des cultures adaptées à ce climat difficile de Grand’Rivière à Basse-Pointe, comme la culture de la banane et plus au sud, la culture [...] Lire plus

La côte au Vent martiniquaise est une côte taillée par les vents et les courants violents de l’Atlantique. Ce territoire correspond aussi, à l'intérieur des terres, à la fin du relief escarpé de la côte Caraïbes, et l’on sent encore l’influence des pitons et des mornes qui ombragent à l’ouest la côte sous le Vent. À l’approche du littoral, sur les pentes plus douces, l’agriculture a fait place aux anciennes forêts xérophiles balayées par les alizées. Ce sont des cultures adaptées à ce climat difficile de Grand’Rivière à Basse-Pointe, comme la culture de la banane et plus au sud, la culture cannière. C'est une véritable alchimie paysagère entre une certaine majesté sauvage côtière et les étendues vertes agricoles marquées par le sceau de l’homme lorsque les deux viennent à se mêler. Malgré une urbanisation marquée par l’architecture en béton au cours des années 50 et 60, ce territoire reste épargné par les aménagements touristiques, puisque trop sauvage sur la côte et trop agricole dans les terres.

Regards d'artistes

Campagne de l'Union des groupements de producteurs de bananes de Guadeloupe et Martinique (UGP Ban)
Au Nord-est de la Côte au Vent martiniquaise, la ville de Sainte-Marie vue depuis l’îlet du même nom, dont on aperçoit un fragment de côte au premier plan, de par leur proximité. Les deux côtes sont reliées par un cordon littoral de sédiments, dit « tombolo », praticable entre janvier et avril pendant les réfractions de la houle atlantique.

Au Nord-est de la Côte au Vent martiniquaise, la ville de Sainte-Marie vue depuis l’îlet du même nom, dont on aperçoit un fragment de côte au premier plan, de par leur proximité. Les deux côtes sont reliées par un cordon littoral de sédiments, dit « tombolo », praticable entre janvier et avril pendant les réfractions de la houle atlantique.

Cahier d’un retour au pays natal, Aimé Césaire, éd. Présence africaine, 1956.

Carte des paysages

  • Picto Pano paysage

    Grandes monocultures – bananiers et cannes à sucre- des terres au littoral, qui ont remplacé les forêts.

    Urbanisation et bétonnage de la côte de la Trinité au Lorrain.

    Côte Atlantique, forts courants et vents, peu propices à la fréquentation des plages.

    Alternance de paysages urbains et de pointes sauvages (roches, sable noir).

  • Picto Pano menace

    Le risque paysager majeur sur ce territoire est le mitage, agricole et urbain.

    Encore peu de protection sur les milieux naturels, malgré la présence d’une faune rare – sternes de Dougall, tortues marines.

  • Picto Pano protection

    Aucun site acquis par le Conservatoire du littoral sur ce territoire de la côte nord Atlantique.

    Un enjeu crucial serait le maintien de ces fenêtres naturelles, que sont les pointes rocheuses et les plages de sable noir, sur la côte entre les villes.

Découvrez les unités littorales voisines :

Séquences paysages

  • La planèze habitée et (mono)cultivée face aux vents de l’Atlantique
    La planèze habitée et (mono)cultivée face aux vents de l’Atlantique
  • Urbanisation et absence de tourisme sur la côte nord
    Urbanisation et absence de tourisme sur la côte nord