Marie-Galante, plateau calcaire de 15 km de diamètre, est un territoire faisant partie de l’archipel Guadeloupéen. Située à 30 km au sud est des côtes de l’île principale, celle que l’on surnomme affectueusement « l'île aux cent moulins » ou « la grande galette », présente une spectaculaire diversité de paysages : Les visiteurs pourra découvrir des falaises très découpées au nord est de l’île et flâner sur les plages paradisiaques de sable fin à l’ouest et au sud. A Marie Galante, l’intérieur des terres est composé vastes champs agricoles (essentiellement canniers) ponctués de nombreuses mares. Cette grande variété de milieux donne à l’île un caractère particulier, qui mêle authenticité et paradis tropical.
« Je n'y suis jamais descendu, mais elle était, au loin, face à l' "Habitation" de mes oncles, où j'ai grandi jusqu'à douze ans : de là, tout en récitant les déclinaisons grecques, je regardais, je m'en souviens, la vie des gens d'en face avec un vieux télescope, transformé en lunette marine. Comme vous avez su comprendre tout ce que cette île signifie de retranchement ! "Se-creta" :"Se-clusa" : d'où "Omissa". Cet O qui est celui même de la forme de l'île, ne se retrouve-t-il pas tout entier dans Gauguin ? »
En 1965, l’île de Marie-Galante comportait quelques villages côtiers, nécessaires aux activités de pêche. Les hameaux agricoles ne constituaient pas nécessairement des villages. Même si aujourd’hui, les ensembles urbains restent toujours très modestes, la fragilité et l’importance des écosystèmes de l’île sont menacés par les constructions réglementées ou non. On constate avec ces cartes que l’action du Conservatoire est allée de paire avec la densification urbaine de l’île, permettant ainsi une meilleure protection.