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Saint-Nicolas, Penfret, Loc’h, Cigogne, ou encore Brilimec, Guignenec, Castel Braz… : l’archipel des Glénan compte avec l’île aux Moutons, située à sa périphérie, 9 îles principales et une multitude de petits îlots et écueils granitiques encerclant un « lagon » peu profond. La mer, dont les eaux transparentes déclinent toutes les tonalités du turquoise et de l’émeraude, est le fond pictural et sonore de ce paysage. Éloignées de 15 km du continent, les îles des Glénan se prêtent à l’interprétation comme des variations autour d’un même thème : soumis sans parade aux contraintes du vent et de la mer, des rochers, des dunes, des plages, des prairies, des pelouses et landes, des phares aussi, des tours, un fort et un sémaphore… Mais la fréquentation touristique et nautique intense, rançon de tous ces charmes, est facteur aussi de la dégradation des espaces naturels terrestres et marins. Les dispositifs nombreux et puissants de protection et de préservation (réserve naturelle nationale, site classé, acquisitions du Conservatoire du littoral, site Natura 2000) mis en place pour ce type d’archipel unique en métropole, ont permis un maintien satisfaisant des paysages et des milieux. Mais il s’agit de lutter encore contre les effets les plus néfastes des activités de loisirs de plus en plus intenses sur les îles et en mer.
« Un paysage de commencement du monde. »
• Un ensemble d’îles et d’îlots constitué en archipel, éloigné de 15 km (8 miles marins) environ du continent
• Une multitude de roches et de rochers de granite blanc à micas cernant un lagon peu profond
• Un patrimoine protohistorique et historique important
• Des pressions liées à la très forte fréquentation touristique, à la plaisance dans tout l’archipel
• Un site classé depuis 1973 au titre de la loi de 1930 (ensemble de l’archipel, l’île aux moutons et plusieurs îlots rocheux), une réserve naturelle nationale depuis 1974, un espace naturel protégé par le Conservatoire du littoral depuis 2000.
