Entre la presqu’île de Marennes et les coteaux de Moëze, le marais de Brouage, s’étend au sud de Rochefort, dans la planéité de l’ancien golfe de Saintonge, sur les vestiges d’une activité salicole révolue. La place forte de Brouage constitue le principal repère dans ces marais où l’œil se perd au-dessus d’une étendue infinie. Construite au XIVe siècle elle constituait le port militaire du Havre de Brouage qui s’est progressivement envasé. Elle se retrouve aujourd’hui en plein cœur d’un vaste marais essentiellement pâturé. C’est au travers d’étroites routes et chemins épousant son réseau hydraulique que le paysage du marais de Brouage se découvre dans sa diversité et dévoile les traces de son passé.
Le Conservatoire du littoral est actuellement propriétaire de plus de 1400 hectares de marais, principalement pâturés. La restauration et la valorisation des prairies est gérée par l’intermédiaire d’une cinquantaine d’agriculteurs, et en partenariat avec le Conservatroire régional des espaces naturels de Poitou-Charentes.
L’étendue du marais de Brouage est préservée d’une urbanisation dont l’extension se concentre autour des villages sur la presqu’île de Marennes, sur les coteaux de Moëze, ainsi qu’à Brouage et Hiers. Le Conservatoire du littoral est propriétaire de plus de 1000 hectares. Il poursuit ses acquisitions de manière à constituer un ensemble cohérent.
• Un vaste marais de 15.000 hectares, qui s’étend à perte de vue sur des terres majoritairemment paturées, parcourues d’un réseau hydrographique dense.
• En aval, la place forte de Brouage autour de laquelle s’étendent des champs cultivés (9 % de la surface totale du marais) et des bassins ostréicoles (20 % de la surface totale du marais)
• En amont, des terres paturées formant le plus vaste ensemble de prairies permanentes à l’échelle des marais charentais (8 000 ha de prairies).
• Un littoral dans le bassin ostréicole de Marenne-Oléron
• Des surface cultivées qui ont tendance à s’étendre et dont l‘exploitation intensive pourrait impacter la qualité de l’environnement.
• Une activité traditionnelle d’élevage extensif fragilisée par des difficultés économiques.
• 3 sites protégés par le Conservatoire du littoral
• Site classé au titre de la loi de 1930.