FALAISES DU MUR BLANC

Carte d'identité du site

Commune(s) ECULLEVILLE (50), OMONVILLE-LA-ROGUE (50), VAINS (50), URVILLE-NACQUEVILLE (50), GREVILLE-HAGUE (50)

Surface protégée : 279.23 hectares

Unité littorale : PRESQU'ILE DE LA HAGUE

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Unité littorale

Le paysage est marqué par le Hague-Dick, rempart de terre, de pierres et de haies, long de 3 kilomètres, coupant la presqu’île de la Hague en deux. Ce monument préhistorique remonte sans doute, au moins à l'an 1000 av. J.-C., c'est-à-dire à l'âge du bronze.

Le paysage, très symbolique et représentatif, de la côte nord de la Hague est composé de landes à bruyère et ajoncs et de prairies naturelles en pente vers la mer.

Les cavités de l’ancien site militaire du Castel-Vendon regroupaient en 2000 : 96% de la population de Grands murins et 85% de celle de Grands rhinolophes. Ces espèces de chauves-souris fréquentent des lieux boisés mais présentant des espaces dégagés à proximité pour s'abriter. En régression ces espèces sont strictement protégées.

Ce paysage de côte sauvage, dessiné par la mer et le vent, est composé de landes silicicoles constitué de fougères, genêts, ajoncs et bruyères, et un bocage formé de haies basses sur les coteaux ventés et de haies hautes dans les vallées les mieux abritées, avec sureaux, prunelliers, épines blanches, chênes pédonculés, hêtres et frênes, délimitant des champs où dominent l'herbe et la polyculture (maïs, blé, colza…).

Le site fait partie des sites d’intervention du Conservatoire du littoral. Les terrains acquis sont remis en gestion au Syndicat mixte des espaces littoraux de la Manche (SyMEL). Un garde du littoral est affecté à ce site. Il a en charge le gardiennage, l'entretien et le suivi scientifique, ainsi que les relations avec les usagers locaux. (http://www.symel.fr/)

Les falaises du mur blanc disposent de mesure de préservation depuis 2009, date à laquelle a été rédigé le 1er plan de gestion. Il s’agit d’un document cadre, un guide, donnant les orientations d’aménagements et de gestion pour protéger ce site naturel.

Sur la côte Nord de la presqu’île, l’action du Conservatoire du littoral va en faveur de la restauration de prairies contre la progression des ptéridaies (formation végétale avec une dominance de fougère aigle) pouvant entrer en conflit avec la qualité paysagère du manteau de fougères aux couleurs variées. Certes, la fougère aigle est le signe d’un appauvrissement biologique du milieu naturel où elle prend place. Cependant, les vastes étendues de friche qu’elle occupe sur les communes de Gréville-Hague, Eculleville et Omonville-la-Rogue forment des paysages étonnants et très appréciés.

L’entretien repose sur l’activité agricole. Elle assure non seulement le maintien de paysages ouverts mais également de milieux divers. Le pâturage des prairies permet d’aller à l’encontre de dynamiques progressives de végétation. Par une sélection hétérogène des plantes consommées, par le piétinement de la parcelle et par une action en défaveur des ligneux, le bétail permet la présence d’une flore diversifiée qui donne aux prairies une grande variété de couleurs et le maintien d’un paysage typique.

Le site est aussi inclus dans l’enveloppe de la zone écologique d’intérêt européen au titre de Natura 2000 s’intitulant « Côtes et Landes de la Hague ». (http://littoral-normand.n2000.fr/).

Surplombant les falaises qui ont pris son nom près du sentier des douaniers, le mur blanc a été bâti en 1887 pour servir de repère aux marins.

Le site des Falaises du Mur Blanc est situé sur la façade nord-est de la presqu’île de La Hague. Cette orientation les protège de la rage des grands vents d’Ouest. La route côtière (D45) sinue entre peupliers, chênes pédonculés, érables, hêtre, frênes et aubépine qui fleurit en juin.

Le Castel Vendon est un rocher situé sur la commune de Gréville-Hague. Le ruisseau Castel passe à côté. Un château-fort romain aurait été construit là. En 1792, on y découvre un vase en terre renfermant soixante bronzes et des monnaies du Haut Empire romain. Il a été peint par Jean-François Millet (1814-1875), qui habitait non loin. Pendant la Seconde Guerre mondiale, les Allemands avaient construit à proximité une batterie de tir. L'endroit a servi longtemps ensuite de champ de tir au Ministère de la Défense. Le site a été finalement déclassé du domaine public militaire par un décret du 26 juin 2009. Le 5 novembre 2013, 31 hectares ont fait l’objet d’une affectation au Conservatoire du littoral.

Les gestionnaires

symel

Les partenaires

natura 2000

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