Commune(s) SAINT-MITRE-LES-REMPARTS (13)
Surface protégée : 417.58 hectares
Unité littorale : ETANG DE BERRE
Les collines de Cadéraou-Figuerolles représentent un des derniers milieux naturels préservés du pourtour de l’Etang de Berre.
Véritable poumon vert à l’Ouest de l’étang, dans une zone fortement industrialisée comprise entre les conurbations de Fos-Istres et Martigues-Port-de-Bouc, ce massif forestier offre de magnifiques points de vue sur l’Etang de Berre, que ce soit à partir des plateaux comme du sentier littoral allant de la plage coquillée de Figuerolles aux falaises littorales de Cadéraou.
Composées principalement de vastes peuplements de Pins d’Alep et de taillis de Chênes verts, ces collines sont aussi couvertes de garrigue ainsi que d’anciennes plaines cultivées.
Les collines de Cadéraou-Figuerolles représentent un des derniers milieux naturels préservés du pourtour de l’Etang de Berre.
Véritable poumon vert à l’Ouest de l’étang, dans une zone fortement industrialisée comprise entre les conurbations de Fos-Istres et Martigues-Port-de-Bouc, ce massif forestier offre de magnifiques points de vue sur l’Etang de Berre, que ce soit à partir des plateaux comme du sentier littoral allant de la plage coquillée de Figuerolles aux falaises littorales de Cadéraou.
Composées principalement de vastes peuplements de Pins d’Alep et de taillis de Chênes verts, ces collines sont aussi couvertes de garrigue ainsi que d’anciennes plaines cultivées.
La faune
Outre les espèces couramment rencontrées et le cortège d’oiseaux remarquable présent sur l’Etang de Berre, on note la présence d’une magnifique araignée (l’Argiope lobée), d’une remarquable libellule (l’Agrion de mercure) et d’un singulier batracien (le Pélobate cultripède).
L’une des particularités du site est la présence d’une grande quantité de dépôts coquillés (huîtres et moules) sur les rives de l’étang qui les protègent de l’érosion.
La flore
La végétation se compose de 4 ensembles :
- ensemble très sec : Pins d’Alep et Genévriers oxycèdres ;
- ensemble sec : chênaie verte ;
- ensemble relativement frais : chênaie pubescente ;
- ensemble affecté par la présence d’eau de manière temporaire ou permanente : Joncs piquants et Tamaris.
Enfin, 2 espèces se distinguent du cortège floristique : l’Hélianthemum marifolium (dont l’aire de répartition se localise autour de l’étang) et la Myrte.
Ce site est co-géré par la commune de Saint-Mitre-les-Remparts et l'Office National des Forêts.
Les plans d’aménagements forestiers successifs précisent les grands enjeux en fonction de différents zonages :
- forestier : amélioration sylvicole, enrichissement en feuillus et surveillance incendie via les 25 km de pistes existantes ;
- agricole : entretien des oliviers, restauration des restanques et mise en place d’une coupure verte entretenue par des moutons et quelques chèvres (zone coupe-feux) ;
- protection écologique : protection des espèces sensibles, réimplantation suivie d’une mise en défens du cordon de Tamaris sur le littoral ;
- touristique : mise en sécurité du public (risques d’éboulements en pieds de falaises littorales) et canalisation de la fréquentation sur des sentiers pédestres.
En raison des atteintes qui sont portées à la flore, le VTT hors-piste est strictement interdit et les manifestations sportives de groupes doivent obligatoirement faire l’objet d’une autorisation exceptionnelle attribuée par le Conservatoire du Littoral et les co-gestionnaires.
Autrefois, ces collines étaient de superbes chênaies (- 7 000 ans av. JC).
Des traces archéologiques, retrouvées autour de la Clapière (amphores étrusques…) attestent d’une occupation ancienne et continue depuis la fin du VIIe siècle av. JC jusqu’au VIe siècle ap. JC.
A la fin du XVIIIe siècle, 75% des superficies étaient cultivées, principalement en oliviers mais aussi en vignes et en céréales. Sur la plaine littorale, les oliveraies étaient protégées des embruns salés par un cordon de Tamaris, encore bien visible sur le littoral de Figuerolles.
Au XIXe siècle, suite à de forts gels, on assiste à un déclin de la culture d’oliviers au profit de celle des céréales.
Au XXe siècle, l’industrialisation des rives de l’étang et de Fos ont entraîné un abandon quasi-total des pratiques agro-pastorales. Seule la chasse a perduré.
Ce sont d’ailleurs les chasseurs qui se sont mobilisés pour le rachat des terrains par le Conservatoire du littoral.
Renseignements :
Mairie de Saint-Mitre-les-Remparts
Adresse : Avenue Charles de GAULLE – 13920 SAINT-MITRE-LES-REMPARTS
Tel : 09 73 73 20 71
Pour tout renseignement sur les aspects techniques de gestion du site et les projets en cours, contacter Angélique ROSE, garde du littoral et agent de l’ONF :
Mail : angelique.rose@onf.fr
Attention, pour limiter les risques d’incendies, l’accès au massif est règlementé pour les piétons (Arrêté Préfectoral du 28 mai 2018) du 1er Juin au 30 Septembre, en fonction du niveau de danger « feu de forêt », défini chaque jour par massif à partir de 19 h pour le lendemain.
Cette information est consultable sur le site internet de la Préfecture ici
Vous pouvez également vous tenir informé par le serveur vocal de la Préfecture (08 11 20 13 13) ou par les services municipaux de la mairie de Saint-Mitre-les-Remparts.
Il est également important de rappeler que la circulation et le stationnement des véhicules à moteur (voitures, 4*4, motos, quads…) est interdite toute l’année dans les massifs forestiers des Bouches du Rhône. Une infraction à ce règlement est passible d’une amende.
à 3.66 km
à 3.36 km
à 12.22 km
à 6.6 km