COLLINES DE CAVALIERE

Carte d'identité du site

Commune(s) LE LAVANDOU (83)

Surface protégée : 92.13 hectares

Unité littorale : LES MAURES

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Unité littorale

Jadis petite crique de pêcheurs merveilleusement située face aux Iles d’Or, l’anse de Cavalière a depuis été largement gagnée par l’urbanisation. Néanmoins, les versants Est et Ouest du site ont pu être préservés. Donné au Conservatoire du littoral par la société RICARD, ce site constitue aujourd’hui un vaste cirque naturel ouvert sur l’anse et la plage de sable fin. Au pied du massif des Maures, ses versants boisés de chênes et de pins présentent un intérêt biologique et paysager remarquable.

Tout proche du site, la propriété des Tarentes, située au cœur du vallon de Cavalière, a été léguée au Conservatoire du littoral pour garantir sa protection définitive. Composée de vignes, d'un jardin complanté de végétaux exotiques et d'une maison de vacances surplombée d'un pan de colline boisée, elle constitue un témoignage de ce que furent les anciennes propriétés de villégiature sur le littoral varois avant la réalisation d'opérations d'urbanisation intensives.

La faune

Au cœur du vallon humide, on trouve des reptiles remarquables comme la Tortue d’Hermann, la Cistude d’Europe ou encore le Lézard ocellé.

De nombreux oiseaux fréquentent également le site dont la Huppe fasciée et le Faucon hobereau, 2 espèces protégées.

Sangliers et Ecureuils roux font partie des mammifères que l’on peut apercevoir facilement au sein des collines de Cavalière.

Enfin, parmi les insectes présents sur le site, on peut noter 2 espèces de papillons remarquables : le Citron de Provence et le Pacha à deux queues (rare et protégé).

La flore

Outre les milieux boisés de Chênes verts, Chênes-lièges et Pins pignons, les collines de Cavalière présentent également un vallon humide et des prairies.

Côté baie, l’exposition plein Sud favorise le développement d’une flore thermophile (qui apprécie le soleil et la chaleur) : on y trouve des Euphorbes arborescentes et des plantes rares protégées comme le Genêt à feuilles de lin ou le Palmier nain.

Enfin, Mimosa et Eucalyptus, espèces invasives, menacent la flore locale comme par exemple les magnifiques orchidées présentes dans les collines aux côtés du Silène de France.

Depuis 2009, la commune du Lavandou assure la gestion du site des collines de Cavalière. Des objectifs de gestion ont été fixés à partir de l’état des lieux du site qui a eu lieu courant 2007. Globalement, ils se répartissent en 2 grandes catégories :

- La conservation voire l’amélioration du patrimoine écologique et paysager : restauration de la zone basse du versant Ouest qui supporte notamment une ancienne exploitation agricole transformée en stade actuellement abandonné ainsi qu’une station de récupération des eaux, restauration des habitats naturels dégradés, maintien d’îlots de sénescence forestiers, mise en valeur du petit patrimoine bât, intégration des travaux DFCI et sylvicoles dans les plantations, augmentation des connaissances naturalistes du site et suivi de son évolution, lutte contre l’invasion des mimosas, espèce exotique qui ferme les milieux et augmente l’inflammabilité du massif.

- Amélioration de l’accueil du public dans une optique de tourisme « vert » à l’année et sensibilisation sur la valeur patrimoniale du site (aménagements de circuits et de sentiers pédagogiques etc.).

Le site est en cours de soumission au régime forestier, ce qui va permettre de bénéficier d’un plan d’aménagement forestier réalisé par l’ONF

Berceau du Lavandou, Cavalière a longtemps été une vaste étendue de terres agricoles avant d’être largement gagnée par l’urbanisation littorale. En témoignent encore les terrasses de cultures aux murets en pierres sèches pouvant atteindre près de 2 m de haut, les ruines d’abris, les systèmes d’irrigation ou encore les traces d’anciennes charbonnières, présents un peu partout sur le site.

Lorsque la société RICARD est arrivée à Cavalière en 1956, elle a racheté l’ensemble d’une grande propriété agricole de 122 ha, comprenant notamment une maison de maître, pour en faire un centre de vacances pour ses employés. Sur cette ancienne propriété étaient cultivés de la vigne, des oliviers, des fruitiers, des céréales ainsi que des produits maraîchers. L’ensemble des cultures étaient aménagées en terrasses. Enfin, ovins et caprins y pâturaient également.

En 2006, après avoir morcelé cette propriété, la société PERNOD-RICARD décide de céder au Conservatoire du littoral 83 des 122 ha qu’elle possède, répartis sur les versants Est et Ouest, pour 1 euro symbolique. Elle ne reste propriétaire que de la maison de maître transformée en centre de vacances et des terrains alentours.

Le site offre quelques balades en forêt via les pistes DFCI et les quelques sentiers piétonniers. Sa forte déclivité et les restrictions d’accès dans les massifs forestiers en période à risque limitent les usages. En contrebas du site, à proximité des zones urbanisées, vous pouvez profiter de cours de tennis dans le cadre d’un club privé de tennis : le Smach Club. A côté de l’activité sportive, un restaurant peut vous accueillir en saison.

Ce site offre également les activités traditionnelles de cueillette ou chasse en forêt méditerranéenne.

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